Du 25 au 27 mai 2021, s'est tenu à Ouagadougou l'atelier régional sur la contribution des festivals au développement de l'industrie cinématographique et à la résilience du secteur culturel en Afrique dans le contexte du Covid-19. Organisé par le Centre Régional des Arts Vivants d'Afrique (CERAV/Afrique), centre de catégorie II de l'UNESCO, avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers, dont Wallonie-Bruxelles International et l'Observatoire des Politiques Culturelles de la Fédération Wallonie Bruxelles, cet atelier a été présidé par le Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina Faso. Une cinquantaine de professionnels et experts de plusieurs pays africains dont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Togo ont participé à ces journées d'échanges.
Pendant 3 jours, cet atelier, qui a coïncidé avec la célébration de la Journée de l'Afrique et l'entrée en vigueur de la Charte de la Renaissance Culturelle de l'Union Africaine, a invité des professionnels, des experts et des organisations de festivals de cinéma ainsi que des institutions et organisations régionales telles que la l'Union africaine, la CEDEAO, l'UEMOA, la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) et le Festival panafricain du cinéma (FEPACI) et le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, pour réfléchir aux conditions d'amélioration des impacts des festivals sur le développement de l'industrie cinématographique en Afrique dans le contexte du Covid-19.
Sur la base des résultats de l'étude commanditée par l'UNESCO en vue d'accompagner les Etats africains dans la création d'industries culturelles et créatives, les participants ont débattu des systèmes de gouvernance durable des festivals, de leurs modèles économiques, de la professionnalisation des acteurs de la chaîne de valeur ainsi ainsi que le développement de dynamiques de réseaux pour renforcer une industrie cinématographique créative, endogène et performante. Attachées à la Convention de l'UNESCO de 2005, les questions relatives aux droits de l'homme, à la liberté d'expression et au genre dans le secteur du cinéma ont été discutées, considérant que les festivals contribuent à une prise de conscience qui favorise l'émancipation individuelle et sur ces questions dans les sociétés en général.
Constatant le côté positif du contexte sanitaire mondial, le Covid-19 a favorisé l'intégration des nouveaux médias et la prise en compte de l'environnement numérique comme des alternatives assurant la visibilité internationale des festivals.
Au niveau de la coopération, Wallonia Brussels International a notamment présenté les instruments économiques déployés en Afrique de l'Ouest pour soutenir les industries culturelles et créatives du secteur du cinéma.
Département Communication
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